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2025-05-26 |
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[!cite]
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là ça me paraît très simple. Je voudrais juste lancer l'analyse pour que vous y pensiez. Je voudrais dire dans quel sens je veux développer maintenant. Pour moi il y a deux différences fondamentale entre la morale et l'éthique, c'est-à-dire entre l'art du bon et du mauvais et la discipline du bien et du mal. Je crois que le bon et le mauvais implique deux choses qui sont inintelligible pour la morale. Le bon et le mauvais implique d'abord l'idée qu'il y a une distinction quantitative entre les existant. Mais quelle quant, quelle quant bizarre ? L'éthique est fondamentalement quantitative. Ma seconde idée (mais c'est la même), c'est que le bon et le mauvais désigne une opposition qualitative entre des modes d'existence. Distinction quantitative entre étangs, opposition qualitative entre des modes d'existence.
ce qu'il faut commenter, c'est : le bon et le mauvais, comme introduction, à l'anthologie, à savoir : qu'est-ce que la différence éthique du bon et du mauvais par distinction de la différence morale du bien et du mal ?
là ça me paraît très simple. Je voudrais juste lancer l'analyse pour que vous y pensiez. Je voudrais dire dans quel sens je veux développer maintenant. Pour moi il y a deux différences fondamentale entre la morale et l'éthique, c'est-à-dire entre l'art du bon et du mauvais et la discipline du bien et du mal. Je crois que le bon et le mauvais implique deux choses qui sont inintelligible pour la morale. Le bon et le mauvais implique d'abord l'idée qu'il y a une distinction quantitative entre les existant. Mais quelle quant, quelle quant bizarre ? L'éthique est fondamentalement quantitative. Ma seconde idée (mais c'est la même), c'est que le bon et le mauvais désigne une opposition qualitative entre des modes d'existence. Distinction quantitative entre étangs, opposition qualitative entre des modes d'existence.
Qu'est-ce que ça veut dire ? Du point de vue de l'éthique, qu'est-ce que le mauvais ? Je voudrais juste vous faire sentir en finissant des choses, très concrète, pas du tout, mise au point philosophiquement. On nous disait tout à l'heure du point de vue de la morale : le méchant est quelqu'un qui se trompe sur la nature du bien, qui juge mal. Il fait un faux jugement. Du point de vue de l'éthique, je crois que ce qu'on appelle le mauvais, c'est aussi du faux. Mais voilà de point ce n'est pas du tout la même conception du faux. Dans le cas précédent, le faux était une détermination du jugement. En effet, un jugement est faux lorsqu'il prend ce qui n'est pas pour ce qui est. Cette table n'est pas rouge, je dis : la table est rouge. Je dirais : un jugement est faux quand il n'y a pas adéquation de l'idée et de la chose. Dans toutes les philosophie du jugement, le vrai a été défini comme l'adéquation de l'idée et de la chose, le faux, comme l'hymne d'adéquation de l'idée et de la chose. Ça, c'est le faux comme qualification du jugement. Est-ce qu'il n'y a pas un autre sens du mot faux ? En un sens c'est très compliqué ces histoires parce que tous les sens se mélangent. Jeudi : il y a tout un tout autre sens du mot faux qui précisément ne concerne plus le jugement, on me donne une pièce d'or et je la touche, je la mords comme dans les films. Elle se plie ou bien je prends ma petite bouteille d'acide, je regarde et je dis : cette pièce est fausse, c'est du toc. Vous me direz : c'est lié au jugement. Ça veut dire cette pièce a une telle apparence qu'elle va susciter en moi le jugement : c'est de l'or, alors que ça n'en est pas. Mais ce que je viens de dire à l'instant, c'est la façon dont le système du jugement interprète la fausseté de la pièce. Car la fausse pièce d'or un jugement d'après lequel elle devrait, donc pour que le faux signifie ici une adéquation de l'objet et de l'idée, il faut qu'il y ait un faux préalable : c'est en elle-même que la pièce d'or est fausse. Ce n'est pas simplement un rapport au jugement, elle ne suscite un jugement erronée que parce qu'elle se tient fausse en elle-même. Faux n'est plus la qualification d'un jugement sur la chose, c'est une manière d'être la chose. Je ne prétends rien dire de philosophique. Vraiment c'est du sentiment, ce que je dis, je dis de quelqu'un : ce type là est faux, ce n'est pas du vrai. Vous me direz que c'est encore du jugement. Bizarre, parce que c'est une espèce de jugement de goût. Je pèse la chose, je dis ça ne va pas. J'ai parfois cette impression devant un mensonge. Je sens que quelque chose ne va pas. Penser aux pages prodigieuse de Proust, sur la manière dont il évalue un mensonge d'Albertine, quelque chose qui cloche. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ? Il ne se rappelle même plus de ce qu'elle a dit. Il y a rien qui fait qu'il se dit : mais elle est en train de mentir, c'est abominable. Qu'est-ce qu'elle raconte là ? Il ne peut pas la signer alors, on peut toujours dire : c'est du domaine du jugement ou du préjuges. Santé que ça peut se dire. Oui, un philosophe du jugement, le ramènerait au jugement, c'est-à-dire au au rapport de l'idée et de la chose. Mais je dis c'est aussi autre chose. C'est en elle-même que la chose est vrai ou fausse. Vrai-faux ne désigne plus un rapport de l'idée de la chose, mais désigne une manière d'être de la chose en elle-même. C'est complètement différent : le vrai et le faux comme qualification du jugement
^cite