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@@ -79,7 +79,11 @@ On concoit une multitude d'explications, mais la science, l'expérience, n'admet
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- ? Le monde, c'est d'abord ce qui se donne à la perception. Quel est alors le rapport entre la perception et la démonstration ?
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- le langage, les concepts etc. parlent directement du monde : [[épistémologie.réalisme|réalisme]]
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- ce sont les Syllogismes qui visent à établir une continuité de la perception à la démonstration suivant l'idée de cause
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- = **syllogisme de l'éclipse** : La terre s'interpose devan
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- = **syllogisme de l'éclipse** : La terre s'interpose devant la Lune, toute interposition de la Terre produit une éclipse, donc la Lune subit une éclipse.
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- i analyse une **qualité** (la perte de lumière : *subir une éclipse*) par une **relation** (l'interposition)
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- par là nous faisons une perception virtuelle :
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- " Si nous étions sur la Lune, nous verrions l'éclipse, et n'aurions pas besoin de la démontrer (seconds analytiques, I, 2, 90a 26)
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- intégration de la perception dans une réalité scientifique plus grande : les syllogismes scientifiques sont un moyen d'élargir notre perspective par rapport à la simple perception. Le syllogisme *déplie* le monde physique pour faire apparaître les causes.
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- def [[syllogisme]] : les prémisses doivent être vraies, premières, immédiates, et doivent être causes de la conclusion
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- **les prémisses doivent être vraies**, car on ne saurait produire quelque chose de vrai en partant de quelque chose de faux ou d'hypothétique :
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- " Il n'est pas possible de connaître scientifiquement ce qui n'est pas (second analytiques, I, 2, 71b 26)
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@@ -90,7 +94,8 @@ On concoit une multitude d'explications, mais la science, l'expérience, n'admet
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- **les prémisses sont plus connues que la conclusion** : les prémissent expriment plus directement la nature même du phénomène, quand la conclusion ne fait qu'énoncer un épiphénomène
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- **les prémisses sont appropriées à la conclusion** : les prémisses sont propres (pertinentes) dans la mesure où elles sont susceptibles de fournir la connaissance des véritables enchaînements qui ont lieu dans le domaine considéré. Les prémisses doivent dégager la constitution propre au genre de choses auxquelles renvoie la conclusion. (cf : principes propres vs principes communs)
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- = les prémisses sont bonatiques pour une conclusion d'ordre botanique
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- = Exemple de syllogisme : Toute vigne est une plante à feuilles larges, et toute plante à feuilles larges perd ses feuilles, donc toute vigne perd ses feuilles
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- = **Syllogisme de la vigne** : Toute vigne est une plante à feuilles larges, et toute plante à feuilles larges perd ses feuilles, donc toute vigne perd ses feuilles
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- i un syllogisme scientifique tantôt complète la perception (en se faisant le substitut de la perception) (syllogisme de l'éclipse lunaire), tantôt établit une sélection, un filtrage parmi toutes les choses données à la perceptions (syllogisme de la vigne). Dans les deux cas, il à pour but d'accéder à l'architecture du réel.
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- def **moyen terme** : ce qui explique (à la fois l'existence et la manière d'être)
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- Sert de médiateur, de transition, de l'attribut à la conclusion.
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- ! n'a pas simplement un rôle formel : il correspond bien à la cause réelle de ce qui se passe dans la nature
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@@ -104,8 +109,8 @@ On concoit une multitude d'explications, mais la science, l'expérience, n'admet
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- c'est commun, car c'est vrai à la fois pour l'arithmétique et la géométrie
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- ! Aristote ne fait pas encore le lien entre arithmétique et géométrie par le genre de la quantité qui serait commun aux deux.
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- = principe de non-contradiction : il n'est pas vrai qu'une chose et son contraire soient vraies en même temps
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- **Conceptions métaphysiques**
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- Il n'y à pas de science générale, de science de l'être chez Aristote, car l'être
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- def les **Genres** (conceptions métaphysiques)
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- Il n'y à pas de science générale, de science de l'être chez Aristote, car l'être n'est pas une propriété unique, totalisante
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- au contraire, l'être se dit de différentes manières (catégories) : la substance, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la quantité, la position...
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- le lieu où est Socrate, la position (assise) de Socrate, ne sont rien, mais elles disent quelque chose de l'être Socrate.
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