device-60.home 2025-9-29:21:38:26

This commit is contained in:
oskar
2025-09-29 21:38:26 +02:00
parent 3b282d338c
commit 492190ef47
4 changed files with 123 additions and 1 deletions

File diff suppressed because one or more lines are too long

29
daily/2025-09-29.md Normal file
View File

@@ -0,0 +1,29 @@
# Todo
```tasks
due 2025-09-29
not done
```
# I did
[[Blaise Pascal]]
[[Mark Wilson]]
[[la découverte du vide par Toricelli]]
[[jugement analytique]]
[[jugement synthétique]]
[[syllogisme]]
[[théorie de la démonstration d'Aristote]]
[[empirisme logique]]
[[vérificationnisme]]
> [!smallquery]- Modified files
> ```dataview
> LIST file.mtime
> where file.mtime > date(this.file.name) and file.mtime < (date(this.file.name) + dur(1 day)) sort file.mtime asc
> ```
```tasks
done 2025-09-29
short mode
```
# I am gratefull to

32
notes de cours.md Normal file
View File

@@ -0,0 +1,32 @@
---
up:
tags:
aliases:
share_link: https://share.note.sx/tlvafu9c#t5Tn1qmkpi06cabUKmjUWEe2AduWcazDDIjOjlXRrxM
share_updated: 2025-09-29T21:36:03+02:00
---
### 1.2 Aristote
![[théorie de la démonstration d'Aristote]]
## 1.3 Perspectives anti-réalistes
### 1.3.1 [[Karl Popper]]
![[empirisme logique]]
- source:: Logique de la découverte scientifique ([[Karl Popper|Popper]], 1934) (trad. francaise Payot, 1973)
- ? "Problème de la démarcation" (entre science et non-science)
- identifie les sciences expérimentales à l'[[inférence inductive]] $\implies$ [[problème de l'induction]], qu'il laisse de côté
- def méthode déductive de contrôle (p. 26)
- une fois avancée, une théorie est **mise à l'épreuve** en confrontant à l'expérience les conclusions qui peuvent en être tirées de manière logique
- so toute falsification d'une conséquence (par l'observation empirique) amène une falsification de la théorie
- " p. 29
- "tant qu'une théorie résiste à des tests, et qu'elle n'est pas remplacée avantageusement par une autre"
- le **falsificationnisme** n'atteint pas la vérité, mais maintient un idéal de vérité
- pas de vérification possible des lois scientifique : seulement une falsification possible
- critique du "*dogme positiviste de la signification*" (positivisme = empirisme logique)
- idée que tout énoncé empirique doit pouvoir être établi comme vrai ou comme faux
- " ("la signification de ", Friedrich Weismann)
- [[vérificationnisme]] : le sens d'un énoncé, c'est sa vérification. sens = conditions de vérité.

View File

@@ -1,5 +1,66 @@
---
up:
tags:
- s/philosphie
- s/science
aliases:
author:
- "[[Aristote]]"
---
- source:: Premiers analytiques
- Aristote y classifie les différents types de syllogismes
- source:: Seconds Analytiques, I, 2, 71b 16
- Théorie de la connaissance scientifique : "Traité de la science démonstrative"
- à comprendre comme les sciences fondées par des syllogismes
- def **sciences** : Toutes les activités humaines qui sont productrices d'un savoir vrai
- définition très large : engloble plusieurs types de sciences
- sciences pratiques (physique)
- sciences théoriques ()
- sciences poïétiques (grec poïesis = production) (politique)
- science comme "connaissance vraie et certaine" : ce qui est nécessairement le cas, ou au moins régulièrement le cas
- so il ne peut pas y avoir de science du [[contigent]] : la science est la connaissance de la nécessité d'un objet
- il ne suffit pas que l'objet connu soit [[nécessaire]], il faut également qu'il soit **connu comme nécessaire**, c'est-à-dire qu'il faut que sa cause soit connue
- def **sciences démonstratives**
- " ce que nous appelons ici savoir, c'est connaitre par le moyen de la démonstration. Par démonstration, j'entends le syllogisme scientifique. Et j'entends par syllogisme ...
- ce sont les **causes naturelles** que vise à connaître la science démonstrative. La science à fondamentalement pour objet de dégager les propriétés, les traits pertinents, qui permettent d'expliquer les choses de la nature. Le scientifique découvre un découpage, une classification des choses de la nature qui **n'est pas arbitraire**, mais qui colle à une articulation réelle de la nature. C'est un [[épistémologie.réalisme|réalisme]] (Aristote peut être considéré comme le père du réalisme) !
- ? Le monde, c'est d'abord ce qui se donne à la perception. Quel est alors le rapport entre la perception et la démonstration ?
- le langage, les concepts etc. parlent directement du monde : [[épistémologie.réalisme|réalisme]]
- ce sont les Syllogismes qui visent à établir une continuité de la perception à la démonstration suivant l'idée de cause
- = **syllogisme de l'éclipse** : La terre s'interpose devant la Lune, toute interposition de la Terre produit une éclipse, donc la Lune subit une éclipse.
- i analyse une **qualité** (la perte de lumière : *subir une éclipse*) par une **relation** (l'interposition)
- par là nous faisons une perception virtuelle :
- " Si nous étions sur la Lune, nous verrions l'éclipse, et n'aurions pas besoin de la démontrer (seconds analytiques, I, 2, 90a 26)
- intégration de la perception dans une réalité scientifique plus grande : les syllogismes scientifiques sont un moyen d'élargir notre perspective par rapport à la simple perception. Le syllogisme *déplie* le monde physique pour faire apparaître les causes.
- def [[syllogisme]] : les prémisses doivent être vraies, premières, immédiates, et doivent être causes de la conclusion
- **les prémisses doivent être vraies**, car on ne saurait produire quelque chose de vrai en partant de quelque chose de faux ou d'hypothétique :
- " Il n'est pas possible de connaître scientifiquement ce qui n'est pas (second analytiques, I, 2, 71b 26)
- so le [[raisonnement par l'absurde]] n'est pas un raisonnement scientifique
- **les prémisses doivent être premières, immédiates** : on doit aller au bout de la régression (finie) des prémisses, pour obtenir des prémisses immédiates. -
- so suppose qu'il existe un moyen de dégager des connaissances immédiates et de les reconnaître comme immédiate.
- **la conclusion doit être cause de la conclusion** : l'*état de choses* que dégagent les prémisses doit expliquer effectivement pourquoi l'*état de choses* énoncé dans la conclusion se produit
- **les prémisses sont plus connues que la conclusion** : les prémissent expriment plus directement la nature même du phénomène, quand la conclusion ne fait qu'énoncer un épiphénomène
- **les prémisses sont appropriées à la conclusion** : les prémisses sont propres (pertinentes) dans la mesure où elles sont susceptibles de fournir la connaissance des véritables enchaînements qui ont lieu dans le domaine considéré. Les prémisses doivent dégager la constitution propre au genre de choses auxquelles renvoie la conclusion. (cf : principes propres vs principes communs)
- = les prémisses sont bonatiques pour une conclusion d'ordre botanique
- = **Syllogisme de la vigne** : Toute vigne est une plante à feuilles larges, et toute plante à feuilles larges perd ses feuilles, donc toute vigne perd ses feuilles
- i un syllogisme scientifique tantôt complète la perception (en se faisant le substitut de la perception) (syllogisme de l'éclipse lunaire), tantôt établit une sélection, un filtrage parmi toutes les choses données à la perceptions (syllogisme de la vigne). Dans les deux cas, il à pour but d'accéder à l'architecture du réel.
- def **moyen terme** : ce qui explique (à la fois l'existence et la manière d'être)
- Sert de médiateur, de transition, de l'attribut à la conclusion.
- ! n'a pas simplement un rôle formel : il correspond bien à la cause réelle de ce qui se passe dans la nature
- = c'est parce que la vigne est une plante à feuilles larges qu'elle perd ses feuilles. le moyen terme est donc "la vigne est une plante à feuilles larges"
- def **principes propres** vs **principes communs** (seconds analytiques, II, 2, 75a 42 ainsi que 76 a 37)
- **principe propre**
- = la définition de la ligne droite
- **principe commun**
- = si on retire à deux choses des quantités égales, les restes sont égaux
- c'est commun, car c'est vrai à la fois pour l'arithmétique et la géométrie
- ! Aristote ne fait pas encore le lien entre arithmétique et géométrie par le genre de la quantité qui serait commun aux deux.
- = principe de non-contradiction : il n'est pas vrai qu'une chose et son contraire soient vraies en même temps
- def les **Genres** (conceptions métaphysiques)
- Il n'y à pas de science générale, de science de l'être chez Aristote, car l'être n'est pas une propriété unique, totalisante
- au contraire, l'être se dit de différentes manières (catégories) : la substance, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la quantité, la position...
- le lieu où est Socrate, la position (assise) de Socrate, ne sont rien, mais elles disent quelque chose de l'être Socrate.
- source:: La théorie aristotélicienne de la science (M.Crubellier & P.Pellegrin)