--- up: tags: - "#t/personne" aliases: link: "" --- ```breadcrumbs title: "Sous-notes" type: tree collapse: false show-attributes: [field] field-groups: [downs] depth: [0, 0] ``` Philosophe des sciences S'intéresse à la mise en place concrète des théories scientifiques, notamment dans les sciences de l'ingéniérie. Les philosophes ont tendance à s'intéresser aux "belles" théories ([[mécaniques Newtonienne]], [[Théorie de la relativité]], [[électrodynamique]] ...) qui sont bien mathématisées. Au contraire, Wilson veut s'intéresser aux applications pratiques des sciences : comment la science permet-elle de construire un pont. Wilson critique également la rigidité des termes que nous utilisons : - = Arc-en-ciel - = température - = dureté Nous faisons comme si le sens des mots était univoque, alors qu'en réalité, en science, les définitions des mots sont stratifiées, et reflettent la complexité de nos rapports à l'expérience. - so nous ne maîtrisons pas la référence des termes scientifiques que nous utilisons - nous ne savons pas réellement ce qu'est un arc-en-ciel, ou ce qu'est la température, car **la nature est toujours plus compliquée que le sens que nous donnons aux mots** et nous oblige à revoir sans cesse ce que nous mettons derrière ces mots - en cela, [[une théorie scientifique affirme-t-elle quelque chose|une théorie scientifique affirme bien quelque chose]], mais elle n'est pas [[une théorie scientifique peut-elle être vraie|vraie]]. - ! cette indétermination est différente d'une indétermination qui viendrait ontologiquement du principe même des définitions. Elle est propre aux concepts scientifiques. - ontologiquement, définir le concept de chaise peut être problématique, mais cette indétermination est différente de celle que Wilson pointe. - le concept de chaise est, dans le langage courrant, fondé sur la désignation d'exemples paradigmatiques : on montre plusieurs fois à l'enfant des exemples de chaise. Cette formation par exemple paradigmatique n'existe par de la même manière en sciences