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@@ -65,7 +65,7 @@ On concoit une multitude d'explications, mais la science, l'expérience, n'admet
- source:: Seconds Analytiques, I, 2, 71b 16
- Théorie de la connaissance scientifique : "Traité de la science démonstrative"
- à comprendre comme les sciences fondées par des syllogismes
- def **science** : Toutes les activités humaines qui sont productrices d'un savoir vrai
- def **sciences** : Toutes les activités humaines qui sont productrices d'un savoir vrai
- définition très large : engloble plusieurs types de sciences
- sciences pratiques (physique)
- sciences théoriques ()
@@ -73,7 +73,9 @@ On concoit une multitude d'explications, mais la science, l'expérience, n'admet
- science comme "connaissance vraie et certaine" : ce qui est nécessairement le cas, ou au moins régulièrement le cas
- so il ne peut pas y avoir de science du [[contigent]] : la science est la connaissance de la nécessité d'un objet
- il ne suffit pas que l'objet connu soit [[nécessaire]], il faut également qu'il soit **connu comme nécessaire**, c'est-à-dire qu'il faut que sa cause soit connue
- def **sciences démonstratives**
- " ce que nous appelons ici savoir, c'est connaitre par le moyen de la démonstration. Par démonstration, j'entends le syllogisme scientifique. Et j'entends par syllogisme ...
- ce sont les **causes naturelles** que vise à connaître la science démonstrative. La science à fondamentalement pour objet de dégager les propriétés, les traits pertinents, qui permettent d'expliquer les choses de la nature. Le scientifique découvre un découpage, une classification des choses de la nature qui **n'est pas arbitraire**, mais qui colle à une articulation réelle de la nature. C'est un [[épistémologie.réalisme|réalisme]] (Aristote peut être considéré comme le père du réalisme) !
- def [[syllogisme]] : les prémisses doivent être vraies, premières, immédiates, et doivent être causes de la conclusion
- **les prémisses doivent être vraies**, car on ne saurait produire quelque chose de vrai en partant de quelque chose de faux ou d'hypothétique :
- " Il n'est pas possible de connaître scientifiquement ce qui n'est pas (second analytiques, I, 2, 71b 26)
@@ -82,7 +84,7 @@ On concoit une multitude d'explications, mais la science, l'expérience, n'admet
- so suppose qu'il existe un moyen de dégager des connaissances immédiates et de les reconnaître comme immédiate.
- **la conclusion doit être cause de la conclusion** : l'*état de choses* que dégagent les prémisses doit expliquer effectivement pourquoi l'*état de choses* énoncé dans la conclusion se produit
- **les prémisses sont plus connues que la conclusion** : les prémissent expriment plus directement la nature même du phénomène, quand la conclusion ne fait qu'énoncer un épiphénomène
- **les prémisses sont appropriées à la conclusion** : les prémisses sont propres (pertinentes) dans la mesure où elles sont susceptibles de fournir la connaissance des véritables enchaînements qui ont lieu dans le domaine considéré. Les prémisses doivent déga
- **les prémisses sont appropriées à la conclusion** : les prémisses sont propres (pertinentes) dans la mesure où elles sont susceptibles de fournir la connaissance des véritables enchaînements qui ont lieu dans le domaine considéré. Les prémisses doivent dégager la constitution propre au genre de choses auxquelles renvoie la conclusion. (cf : principes propres vs principes communs)
- = les prémisses sont bonatiques pour une conclusion d'ordre botanique
- = Exemple de syllogisme : Toute vigne est une plante à feuilles larges, et toute plante à feuilles larges perd ses feuilles, donc toute vigne perd ses feuilles
- def **moyen terme** : ce qui explique (à la fois l'existence et la manière d'être)
@@ -90,12 +92,13 @@ On concoit une multitude d'explications, mais la science, l'expérience, n'admet
- ! n'a pas simplement un rôle formel : il correspond bien à la cause réelle de ce qui se passe dans la nature
- = c'est parce que la vigne est une plante à feuilles larges qu'elle perd ses feuilles. le moyen terme est donc "la vigne est une plante à feuilles larges"
- def principes propres vs principes communs (seconds analytiques, II, 2, 75a 42 ainsi que 76 a 37)
- def **principes propres** vs **principes communs** (seconds analytiques, II, 2, 75a 42 ainsi que 76 a 37)
- **principe propre**
- = la définition de la ligne droite
- **principe commun**
- = si on retire à deux choses des quantités égales, les restes sont égaux
- c'est commun, car c'est vrai à la fois pour les
- c'est commun, car c'est vrai à la fois pour l'arithmétique et la géométrie
- ! Aristote ne fait pas encore le lien entre arithmétique et géométrie par le genre de la quantité qui serait commun aux deux.
- = principe de non-contradiction : il n'est pas vrai qu'une chose et son contraire soient vraies en même temps